Lors de l’aménagement de la place de Bousval, il a fallu excaver des terres afin d’assurer une bonne stabilité et donc la durabilité de cette belle nouvelle place. Lors de ces travaux d’excavation, des os ont été découverts, considérés dans un premier temps comme des restes d’animaux, enterrés là jadis.
Par acquit de conscience, un ingénieur les a envoyés au laboratoire d’archéologie de l’ULB, qui vient seulement, et un peu tardivement, de faire connaitre ses conclusions.
Et là, coup de théâtre, ces ossements sont humains et appartiendraient à ce qui pourrait bien s’appeler bientôt l’Homme de Bousval (Homo bousvalensis) à l’instar de l’Homme de Spy !
Découverte passionnante qui présente cependant un inconvénient de taille : il est très possible que se trouve sous la place de Bousval une nécropole préhistorique, qui doit absolument être mise au jour et explorée en profondeur.
Ce printemps verra donc la reprise des travaux sur la place de la Gare dès avril ou mai : enlèvement du revêtement et du mobilier urbain puis fouille du terrain ainsi dégagé.
Les archéologues promettent de faire diligence afin que la place retrouve sa splendeur au plus tard pour le printemps 2030.
Quelques années de travaux, de contraintes aussi mais qui seront largement compensées par la renommée internationale de notre village et les énormes retombées touristiques et économiques.
En effet, on peut s’attendre à ce qu’une telle découverte attire les foules par autocars entiers (il faudra prévoir un grand parking) ; tout bénéfice pour nos cafetiers qui pourront servir moult verres de notre fameuse bière locale ; du travail aussi pour les nombreux polyglottes du village qui pourront servir de guides aux touristes étrangers.
Il est déjà prévu de réserver les premières visites – gratuites, bien sûr – aux personnes qui auront subi des inconvénients majeurs, aux abords directs des travaux.
Nous attendons 2030 avec impatience. PAV