Vers 1930 : le cinéma muet
Bousval se dote de son premier projecteur de film muet, vers 1930.
Il s’agissait d’une initiative du bourgmestre libéral de l’époque, Monsieur Breuer.
Les séances étaient organisées au premier étage du café de l’Union (actuellement Pharmacie Levaque), le lieu de rassemblement du parti libéral de l’époque.
L’intérêt pour ce genre de spectacle muet était cependant de courte durée.
Vers 1945 : le cinéma parlant « Le Winston »
Ce n’est qu’à la fin de la seconde guerre mondiale que la bâtisse fut transformée, une cabine technique aménagée et le tout permettait d’organiser de vraies séances de cinéma, progrès oblige, parlant.
Les propriétaires du lieu exploitaient également une salle de cinéma à Bruxelles, « Le Churchill » ce qui était vraisemblablement à l’origine du nom donné à la salle de Bousval : « Le Winston ».
Les spectateurs pouvaient y voir des productions récentes.
Chaque semaine, essentiellement le week-end, quatre séances étaient organisées en fonction des horaire du train de Genappe.
Cinéma et salle de danse…
A cette époque, outre les séances de projection cinématographique, les tenanciers des lieux organisaient également des après-midis et des soirées dansants; brefs les bals tels que les plus anciens d’entre nous aiment se les rappeler.
Vers 1950 : le « Ciné Casino »
Vers 1950 « Le Winston » change de propriétaire et en même temps de nom.
Dorénavant on allait au « Ciné Casino ».
1953 : le cinéma se meurt…
En 1953 se profile tout doucement la fin des réjouissances dans ces lieux.
En 1955 la maison était achetée par un pharmacien, Eugène Pierre, qui y installa son officine.