Située au centre de Bousval, avenue des Combattants, 31, datant de 1758, la ferme Saint-Martin est un véritable joyau architectural rural. A ce titre, elle est inscrite à l’Inventaire du Patrimoine immobilier culturel (IPIC) de Wallonie. Sa description fait l’objet d’une notice détaillée sur le site de l’IPIC.
Dans « Les Fermes de Bousval » (2002 – pages 282 à 287), Gaston Braive raconte l’histoire de ce bâtiment en parallèle avec celle du village.
Il y a 20 ans, c’est dans la cour de la ferme que le CHAPG (Cercle d’Histoire de Genappe) et les AdB ont organisé la Journée du Patrimoine.
Omer Labarre, son dernier exploitant, quitte la ferme vers 1962-1963.
Celle-ci connaît plusieurs propriétaires successifs avant d’être acquise en 1987 par Mme Christine Volvert qui l’entretient comme un bijou, pour le plus grand plaisir des Bousvaliens et des passants curieux.
La ferme Saint-Martin est désormais à vendre. L’immobilière Barnes en fait une description judicieuse:
« Ferme Saint-Martin datant du 18ème siècle, rénovée avec soin. Au cœur du village de Bousval, entourée d’un beau jardin de plus de 60 ares, Barnes Brabant vous présente cette magnifique ferme du XVIIIe siècle, rénovée à partir de 1987, et trônant fièrement au centre d’une cour en carré. L’ancienne ferme aux généreux volumes se compose de plusieurs parties : l’une servant d’habitation, les autres de granges aux nombreuses possibilités. Le corps de logis est entièrement aménagé dans le respect et l’amour de la pierre. L’habitation principale d’environ 341m², comprend de belles réceptions parquetées avec feu ouvert, une charmante cuisine, une salle à manger, un salon, un bar et une buanderie, 6 chambres et 1 salle de bains. Un jardin et une prairie viennent compléter ce bien de charme, bénéficiant d’une bonne localisation ».
Le site barnes-belgium.com présente 43 photos permettant de découvrir la ferme (extérieur et intérieur).
Plusieurs acquéreurs se sont déjà présentés. La ville de Genappe a, entre autres, la responsabilité de
la sauvegarde de cet immeuble remarquable. Ainsi, elle refuse un habitat groupé de plus de 4 ménages afin d’éviter des problèmes de parking et de circulation.
Comptons sur la créativité des urbanistes et des architectes pour trouver un modus vivendi permettant de dénicher des acheteurs qui feront vivre ce bâtiment avec autant de passion que Mme Volvert.
Continuons donc la « prospection » afin que la vente de la ferme Saint-Martin se réalise dans l’intérêt de la population de Bousval, du vendeur, des acquéreurs, de la ville de Genappe et la Région wallonne.