Début février, rue du Château, deux chiens sans laisse sont entrés dans un jardin où ils se sont rués sur le chat. La propriétaire du chat et celle des chiens sont arrivées à les séparer, non sans mal.
Résultat : patte avant désarticulée pour le chat et sa propriétaire vilainement griffée en essayant de le soigner ; triste fin pour le chat que le vétérinaire a dû se résoudre à euthanasier.
La personne assaillie, dans une démarche de prévention, souhaitait que soit rappelée la réglementation communale selon laquelle les chiens doivent être tenus en laisse dans l’espace public. Elle s’est adressée à la police locale, pour y déposer non une plainte mais une « main courante », procédure qui permet d’enregistrer un fait afin d’en garder la mémoire pour des récidives éventuelles. La préposée de garde n’a pas accepté sa demande.
Nous avons décidé d’écrire au Collège communal et, plus particulièrement, au bourgmestre, chef de la police.
Il nous paraît indispensable de faire respecter le Code de la Citoyenneté de la Ville de Genappe (disponible à la ville et sur son site). Ce code est très clair : il impose le port de la laisse pour les chiens dans tout lieu, public ou privé, accessible au public ; il impose aussi le port de la muselière pour certains chiens dont il donne la liste.
Le danger représenté par les chiens est bien réel : rappelons-nous le cas de ces deux chiens en liberté dans les bois du Sclage qui avaient gravement mordu une promeneuse. Cela avait entraîné une lourde condamnation pour le propriétaire et amené la Ville à adapter son règlement.
Au-delà du respect de la réglementation, rappelons-nous qu’une frange importante de la population éprouve une peur irrépressible des chiens, peur à respecter et dont il nous faut tenir compte lors de nos déambulations avec nos amis à quatre pattes.
N.B. : Nous avons demandé l’avis d’une éducatrice canine à ce sujet, à lire dans le prochain Bousvalien.