L’épidémie de Covid-19 est le sujet d’actualité lancinant, dans les médias comme dans les conversations.
Nous sommes de tout cœur avec ceux qu’elle touche de près et qui connaissent la souffrance de la maladie, de l’angoisse ou de la perte d’un être aimé.
Aujourd’hui, nous voulons parler de ce qu’elle révèle de bon, de généreux, de courageux chez tant de nos concitoyens.
Au premier rang, nous plaçons le personnel soignant
Mis à l’honneur chaque soir à 20h lorsque, à l’initiative de la paroisse, les cloches se mettent à sonner. A ce moment, le village si calme et silencieux s’anime et les habitants du centre unissent leurs applaudissements à l’hommage rendu.
Merci aux médecins de Bousval et environs, aux membres de l’équipe qui prodiguent les soins infirmiers aux patients bloqués chez eux ; citons particulièrement M. Emmanuel, bien connu chez nous.
Merci à M. Levaque qui tient la barre à la pharmacie ; en ces moments difficiles, nous réalisons notre chance d’encore bénéficier de la présence d’une pharmacie dans le village !
Nous pensons ensuite à tous ceux et toutes celles qui nous permettent de continuer à vivre dans de bonnes conditions.
Merci à la boulangerie et au personnel de la supérette qui nous accueille avec le sourire 7 jours sur 7.
Merci aux agriculteurs, privés de marché, qui ouvrent le magasin de leur ferme et/ou font des livraisons à domicile.
Merci aux éboueurs, aux facteurs, au personnel communal pour les travaux urgents, aux élus communaux pour leurs initiatives.
Merci aux couturières qui fabriquent des masques (distribués gratuitement à la Ferme de la Distillerie).
Merci à tous ces anonymes qui font preuve de solidarité et offrent discrètement leur aide aux plus fragiles de leurs amis, de leurs voisins. Le bouche-à-oreille fonctionne, le groupe Facebook des Amis de Bousval aussi.
Merci à ce printemps radieux qui semble vouloir nous réconforter en nous offrant, par exemple, la floraison des jacinthes dans les bois de la Tassenière ou de Villers.
Dans un monde, une société, où nous croyons pouvoir tout prévoir, nous sommes déboussolés par cette épidémie qui nous est « tombée sur la tête », nous prenant par surprise. Elle nous permet cependant de (re)découvrir l’entraide, la solidarité.
Certains ont apprécié pour la première fois la qualité des produits locaux. La « distanciation sociale » n’a pas empêché les parlotes, au contraire même : des voisins habituellement indifférents ont fait connaissance et se sont parlé pour la première fois, suscitant une réflexion à laquelle nous adhérons : « La vie, c’est l’art de la rencontre ».
Notre souhait pour le déconfinement
Que nous gardions ce qu’il y a de bon dans cette expérience difficile et douloureuse : la solidarité, la proximité, la priorité au local, le respect de ceux qui contribuent à la qualité de notre vie.
Paul Olbrechts, Marie-Rose Petitjean, NHB