De février à avril, lorsque la température sera supérieure à 7°C et l’air légèrement humide à la tombée de la nuit, les batraciens sortiront des sous-bois pour rejoindre les plans d’eau, principalement rue du Château, avenue du Pont Spilet, avenue de La Motte, drève Angevine, rue du Sablon, dans le bas de la drève du Château de La Motte, chemin de Wavre, avenue du Gallet, chemin Pierre d’Aye, rue de Ferrière et à la drève des Etangs et ce, entre 19h30 et minuit.
Les mâles, soucieux d’être les premiers à pouvoir s’accoupler, monteront parfois déjà sur le dos des femelles, plus grosses, et se laisseront porter par celles-ci ! Du moins, si elles arrivent à traverser les routes et à escalader les trottoirs ! En effet, être ainsi alourdies les ralentit et les expose plus longtemps aux roues de nos voitures. Le trafic s’intensifiant, de moins en moins de batraciens parviennent aux plans d’eau pour y pondre.
Après avoir passé l’été sous forme de têtards, les jeunes ressortiront de l’eau en septembre/octobre et traverseront les rues en sens inverse pour passer l’hiver dans les sous-bois. Ils mesureront alors environ 1 cm de long et passeront tout à fait inaperçus ! Faisons un petit effort pour éviter de circuler sur les rues précitées entre 19h30 et minuit lorsque les conditions atmosphériques sont propices à la migration.
Si nous devons sortir en voiture et que nous voyons des batraciens encore vivants sur la route (de derrière le volant, cela ressemble à des feuilles mortes brunes !), prenons la peine de les éviter ! Les batraciens sont nos meilleurs alliés contre les limaces et les moustiques. Pensons-y et levons le pied (30 km/h maximum) !
Des bénévoles, équipés de vestes réfléchissantes, de lampes et de seaux font parfois du ramassage aux abords des routes. Les personnes qui souhaitent rejoindre un groupe de sauveteurs peuvent contacter Alexis Buckens (alexisbuckens@gmail.com – 0472 95 79 52).