Il n’est plus nécessaire de présenter David Evrard.
On se souvient de l’énorme succès de la série « Irena » dont il a illustré les 5 albums qui font maintenant l’objet d’une intégrale. Lors de l’exposition Saint-Barthélemy de 2019, David offrit une séance de dédicace qui dépassa très largement l’horaire prévu initialement.
Nous vous annonçons la bonne nouvelle de la sortie, le 23 mars 2022, d’un nouvel album BD illustré par David.
C’est en exclusivité que nous vous en présentons la couverture et le résumé transmis par David.
Simone, le destin hors du commun d’une résistante
En 1972, la télévision affiche le portrait d’un vieil homme, recherché depuis la fin de la guerre : Klaus Barbie. En le voyant, Simone Lagrange – 42 ans – est d’abord interloquée, avant de voir ressurgir un douloureux passé. Cet homme elle le reconnait, c’est son tortionnaire, celui qui l’a torturée à Lyon à partir du 6 juin 1944…
Elle se souvient de la jeune fille qu’elle était, du basculement de la France vers le régime de Vichy, avant que la zone libre ne soit occupée. Elle se souvient de ses années de résistance, en tant qu’agent de liaison. Simone s’appelle alors Simy Kadosche, elle est juive et sait que sa vie et celle de ses proches sont en danger. La délation était monnaie courante mais personne ne pouvait s’attendre à ce qu’ils soient dénoncés par quelqu’un de si proche. C’est là au siège de la Gestapo qu’elle a croisé la route du chef de la section V : le boucher de Lyon, Klaus Barbie.
Triptyque historique qui revient sur l’histoire d’une résistante française, déportée à Birkenau d’où elle reviendra après un parcours hallucinant, autant que sur le déroulement du procès historique de Barbie dont elle fut l’un des témoins clé.
Simone raconte le parcours d’une femme dotée d’une volonté d’acier mais aussi de résilience. Un biopic bouleversant, qui sait décrire l’indicible à travers un langage visuel subtil – confirmant le talent des auteurs d’Irena – pour nous apprendre et nous émouvoir avec un cœur énorme.
Nous souhaitons un beau succès à David pour son ouvrage. Nous le retrouverons probablement à l’expo Saint-Barthélemy lors du dernier weekend d’août.
