Les frelons asiatiques sont présents depuis 2004 en France et depuis 2013 en Belgique. Ils sont en pleine expansion (actuellement, le nombre de nids quadruple d’année en année). Bien que pouvant se montrer agressifs vis-à-vis de l’homme si celui-ci s’approche trop près de leur nid, ils mettent surtout en danger la biodiversité locale.
Ainsi, on estime qu’un seul nid de frelon asiatique peut dévorer entre 11 et 22 kg d’insectes par an, dont environ 40% d’abeilles mellifères.
En mars-avril, les reines fondatrices, appelées gynes, sortent de leur léthargie hivernale et commencent à construire un premier nid (nid primaire) dans un endroit abrité du froid et de la pluie, à proximité d’une source d’eau, de bois et de nourriture (nectar et insectes). C’est la période idéale pour repérer les nids primaires et piéger un maximum de ces gynes tant que la taille et la hauteur de leur nid le permettent sans trop de dangers/difficultés.
Vous pouvez contribuer activement à la recherche de ces nids. Ils ressemblent à une petite boule de papier mâché, d’abord de la taille d’une mandarine, puis d’une orange, puis d’un pamplemousse… Ces nids primaires peuvent se trouver sous une corniche, un carport, dans un abri de jardin, cabane d’enfants, un meuble de jardin, un nichoir, une boîte aux lettres ou dans une haie. Inspectez donc attentivement tous les recoins de votre jardin une fois par semaine.
Vous avez détecté un nid de frelons asiatiques ? Lorsqu’il est encore petit (la taille d’une grosse orange), il est encore possible de neutraliser facilement ce nid avant qu’il ne soit trop populeux… mais ne le détruisez pas tout de suite ! Il faut d’abord prendre le temps de bien l’observer, être sûr d’avoir identifié correctement l’espèce, estimé le nombre d’individus.
Informez la cellule « espèces invasives » du Service public de Wallonie via le formulaire d’encodage en ligne disponible sur leur site. Ces observations doivent être accompagnées de photographies numériques du nid et/ou de l’insecte afin de permettre leur validation. Attention : il ne s’agit que d’un encodage pour les statistiques de la région wallonne et non d’une demande d’intervention.
Ensuite, lors du piégeage au nid, il faut être certain que la reine se trouve bien dans le nid. Il est donc conseillé d’attendre la tombée de la nuit et vérifier sa présence et mettre le nid tout entier dans un grand bocal que l’on referme rapidement après et que l’on placera au congélateur durant 24 h. Si vous n’êtes pas à l’aise pour le faire vous-même, ne prenez aucun risque et contactez le service Environnement de Genappe ou un apiculteur local pour enlever le nid.
A Genappe et Bousval en particulier, les citoyens s’organisent et vous pouvez vous inscrire dans le réseau genappien pour le piégeage sélectif de printemps (de mi-mars à fin mai).
Contactez par e-mail : 1470contreFA@gmail.com OGE