Comme nous l’escomptions, le Bousvalien du mois d’avril a particulièrement intéressé nos lecteurs.
Pour rappel, l’éditorial et le courrier d’une habitante de la drève de Limauges abordaient la question de la sécurité routière et, plus particulièrement, le problème de la vitesse excessive et du manque de savoir-vivre de certains conducteurs.
Première réaction reçue
La première réaction nous a paru surprenante : il était demandé aux « vieux retraités, pour qui le temps ne compte pas, de ne pas vivre dans une bulle ». Voilà une vision des retraités qui date quelque peu, beaucoup d’entre eux ayant un agenda « de ministre » !
Par ailleurs, l’idée que la vitesse ferait gagner du temps ne résiste pas aux calculs quand nous parlons de la traversée du village ou de la conduite dans nos rues étroites (1 à 2 minutes tout au plus pour la traversée du village, quelques secondes ailleurs).
Par contre, l’idée que Bousval soit une « bulle » de sécurité pour tous les usagers de la route n’est pas pour nous déplaire !
Autre réaction (d’une habitante de la drève Emmanuelle)
Une autre lectrice nous a écrit :
« Je ne peux qu’ajouter mon témoignage à celui de l’habitante de la drève de Limauges paru dans votre mensuel d’avril.
Il y a en effet beaucoup de gens qui conduisent comme des voyous. La drève de Limauges est en effet très passante et les gens y roulent très vite. Impossible de s’y promener d’autant plus qu’il n’y pas de trottoirs contrairement aux artères proches récemment aménagées. Mais il n’y a pas que la drève de Limauges où les promeneurs courent des risques.
Ce samedi après-midi, ensoleillé après une bonne averse matinale, je me promène avec mes deux grandes filles et mon chien rue du Sablon quand surgit dans un tonnerre accentué par les pavés un véhicule 4X4 qui littéralement nous fonce dessus. Je n’ai eu que le temps de tirer une de mes filles par le bras, cette voiture a continué sa course folle… Nous en sommes restées ébahies !
A quand des panneaux « zone 30 » pour un quartier où particulièrement en cette période de confinement, il y a beaucoup de promeneurs, de jeunes parents avec poussettes ou des personnes plus âgées venant retrouver le calme et les merveilles de notre beau bois ».
Plusieurs personnes nous ont fait part de vive voix de leurs avis, remarques et propositions :
Instauration de zones 30 km/h
– Instauration de zones 30 km/h comme cela se pratique dans d’autres villages. Par exemple à la rue du Sablon, pavée à l’ancienne lors de la superbe rénovation réalisée par la ville de Genappe ; ou à la rue du Château sur ses deux tronçons densément construits (notons qu’à cet endroit un panneau réduisait précédemment la vitesse à 40 km/h, panneau enlevé lors de l’application des 50 km/h en agglomération).
Vélos électriques ou non
– Notre attention est attirée sur l’allure des vélos – vélos électriques aussi – qui parfois dévalent les chemins en pente à une vitesse non maîtrisable, et non maîtrisée.
Sur le RAVeL, encore plus fréquenté en cette période de confinement, les vélos électriques à grande vitesse sont dangereux, particulièrement pour les enfants, d’autant qu’on ne les entend pas arriver. Ils devraient en être bannis.
– Un interlocuteur nous a parlé de la façon dont certains prennent leur priorité de droite de manière aveugle et trop rapide. Pour les vélos, sont particulièrement concernés deux chemins qui aboutissent à la rue du Château : quand les cyclistes surgissent brusquement, il peut être difficile sinon impossible de les éviter et ce n’est pas leur priorité qui les protégera.
La sécurité, c’est l’affaire de tous
Eh oui, les remarques reçues nous rappellent qu’il n’est pas nécessaire d’être un chauffard pour être un usager de la route dangereux. Du piéton qui s’élance étourdiment sur un passage pour piétons au conducteur de grosse voiture qui s’impose sur la route en passant par le cycliste téméraire, tous peuvent mettre leur vie et celle des autres en péril.
